En 79 après J.-C.,
l’éruption du Vésuve a fait disparaître sous les cendres et la
boue la ville de Pompéi et les villes des alentours pour plusieurs
siècles. À partir du IIe siècle avant J.-C., la
noblesse romaine, attirée par la douceur climatique de la baie de
Naples, avait choisi ce site comme lieu de villégiature estival,
loin de l’agitation étouffante de Rome. Là, dans des villas de
grand luxe, elle pouvait profiter de la tranquillité et de ses
loisirs (otium). Les empereurs feront de même.
Comme les riches
palais grecs , la maison romaine n’est pas tournée vers la ville :
les pièces ouvrent sur l’atrium et sur un jardin intérieur
généralement entouré d’un péristyle. Les murs sont peints à
fresque d’architectures imaginaires, de paysages, de natures mortes
ou de scènes mythologiques, et les sols des salles de réception
s’ornent de mosaïques particulièrement soignées. Découverte en
1830 dans l’une des plus riches maisons de Pompéi, la mosaïque de
la bataille d’Alexandre aujourd’hui conservée au Musée
archéologique de Naples, en offre un exemple somptueux.
Une mosaïque de
la maison du Faune
La maison dite du
Faune est une demeure urbaine ( domus) parmi les plus vastes
et les plus luxueuses de Pompéi. D’une surface de près de
3 000 m2, elle occupe tout un îlot d’habitation
(insula). Cette maison ancienne a reçu son riche décor de
fresques murales et de mosaïques à l’occasion de restructurations
et d’agrandissements entrepris à la fin du IIe siècle
avant J.-C.
La Bataille
d’Alexandre ornait à l’origine un exèdre, une pièce de
séjour et de réception ouvrant sur le jardin, centre de gravité
architectural et décoratif de la demeure. Elle compte environ
1,5 million de tesselles de 3 mm² chacune, d’une gamme
colorée restreinte. Ces tesselles sont disposées en lignes non pas
droites, mais ondulantes. Cette technique de mosaïque, baptisée
opus vermiculatum (du latin vermis, « ver »),
a été inventée au IIe siècle avant J.-C.
Au cœur de la
bataille
La mosaïque met en
scène un affrontement entre Alexandre le Grand, roi de Macédoine,
et Darius III, roi des Perses. Les spécialistes ne s’accordent
pas tous sur la bataille représentée. Il s’agit vraisemblablement
de celle qui eut lieu à Gaugamèles en 331 et vit la chute de
Darius. Le moment choisi est le plus théâtral : la charge
décisive d’Alexandre provoque le désarroi et le chaos parmi les
troupes ennemies. Surgissant de la gauche sur son cheval Bucéphale,
le Macédonien enfonce les lignes perses qui occupent les trois
quarts de la composition. Alors qu’il est sur le point d’atteindre
Darius, Alexandre est brusquement arrêté dans son élan par le
sacrifice spontané d’un soldat perse qui se jette sur sa lance.
Une composition
dynamique
Au milieu de la
composition, l’arrière-train d’un cheval vu dans un audacieux
raccourci donne l’illusion de la profondeur et conduit le regard
vers le char de Darius. À ses pieds, un soldat renversé par le char
retient un lourd bouclier dont le métal reflète son visage. Darius,
le carquois vide, ne peut faire qu’un geste d’angoisse et
d’impuissance pour le soldat auquel il doit la vie. Prenant
l’initiative de la fuite, son cocher fouette déjà ses chevaux, et
l’envol du manteau du roi traduit ce brusque revirement. Les lances
de l’armée perse évoquent la désagrégation des troupes, le
passage de l’assaut à la débandade dans un mouvement quasi
cinématographique.
La fascination
des Romains pour la culture grecque
Les textes antiques
célèbrent en des termes très élogieux le talent des peintres
grecs, vantant leur maîtrise de la tétachromie et du rendu
illusionniste de la réalité, la mimésis. Ici, le reflet du
visage d’un soldat sur un bouclier , parfois considéré
comme un autoportrait du peintre, témoigne de cette habileté. Les
Romains sont fascinés par la culture grecque, et sa connaissance
indique l’appartenance à une certaine classe sociale, celle d’une
élite au goût raffiné. À Pompéi, elle est omniprésente :
répliques en marbre ou en bronze de statues célèbres, fresques ou
mosaïques copiant des tableaux des « anciens maîtres »
grecs.
Certaines œuvres
ont été importées de Grèce, d’autres ont été créées par des
artistes grecs attirés dans la région par l’opportunité de
commandes importantes. La plupart ont cependant été réalisées par
des artistes locaux familiarisés avec les modèles grecs. Le doute
subsiste encore quant à l’origine et à la datation précise de
La Bataille d’Alexandre. Il apparaît néanmoins
évident que l’atelier de mosaïstes qui l’a réalisée a
transposé une peinture grecque célèbre, aujourd’hui disparue.
Nombre de spécialistes attribuent la peinture originale à
Philoxénos d’Érétrie en se fondant sur un texte de Pline,
d’autres à Apelle, le peintre d’Alexandre le Grand, ou à Hélène
d’Alexandrie, qui travaillait pour Ptolémée Ier.
La maison d’un
grand amateur
Le raffinement du
décor de la maison du Faune éclaire sur le goût du propriétaire,
sans conteste un grand amateur d’art extrêmement cultivé. La
maison doit son nom moderne à la statuette d’un satyre, compagnon
de Dionysos, alors baptisée Faune dansant, qui y a été
retrouvée. Est-ce une allusion à un ancêtre mythique de la
famille, comme le laisse penser l’assonance entre le mot latin
satyrus et le nom du propriétaire Satrius ? Cette
hypothèse semble confortée par l’abondance des thèmes
dionysiaques dans le décor de cette demeure : satyre ménade,
panthère, masques de théâtre La Bataille d’Alexandre
s’inscrit également dans ce programme homogène. En effet, depuis
l’Antiquité Alexandre est comparé à Dionysos. Sa conquête de
l’Empire perse entre en résonance avec l’acte civilisateur de
Dionysos, qui aurait diffusé la culture de la vigne jusqu’à
l’Indus.
La mosaïque n’a
pas encore livré tous ses secrets, alors laissons les derniers mots
à Goethe qui disait à son propos en 1832 : « Présent et
futur ne réussiront jamais à faire un juste commentaire de cette
merveille de l’art, et nous devrons toujours revenir, après avoir
étudié et expliqué, à la notion de merveille pure et simple. »
Lexique
GLOSSAIRE
Dionysiaque :
Adjectif qualifiant
toute chose en rapport avec le dieu Dionysos (Bacchus chez les
Romains).
Dionysos :
Dieu de la
mythologie grecque, associé à la vigne et au vin, ainsi qu’au
théâtre. Il est vénéré sous le nom de Bacchus par les Romains.
Fresque :
Technique de
peinture murale qui consiste à appliquer des couleurs délayées à
l’eau sur un enduit frais. Le mot est d’origine italienne, il
vient de fresco qui signifie frais. Toute œuvre peinte d’après ce
procédé est aussi désignée sous le nom de fresque.
Ménade :
Prêtresse du dieu
Dionysos (le Bacchus des Romains).
Mosaïque :
Art qui consiste à
réaliser de grands panneaux décoratifs, à l’aide d’une
multitude de petits cubes (tesselles) de divers matériaux (pierre,
céramique, verre) et de diverses couleurs, disposés sur un enduit.
C’est un décor privilégié sur les sols et les murs des grands
édifices publics et des riches demeures.
Période
hellénistique :
Dernière période
chronologique de la civilisation grecque antique. Elle s’étend de
la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C. à la défaite des
royaumes hellénistiques vaincus par les Romains à la bataille
d’Actium en 31 av. J.-C. Par le choix des thèmes, l’art
hellénistique privilégie la représentation de la souffrance
humaine et affirme la toute-puissance des dieux. Il offre les
premières représentations de l’âge, du petit enfant au
vieillard. Il s’intéresse à la représentation du corps en
mouvement et à l’expression des sentiments.
Satyre :
Dans la mythologie
grecque, créature hybride du monde champêtre, souvent associée aux
dieux Dionysos (Bacchus) et Pan. Les satyres sont très proches de ce
que les Romains appellent des faunes.
Tesselles :
Petits cubes taillés
dans le calcaire, le marbre, ou réalisés en terre cuite ou en pâte
de verre.
Tétrachromie :
Technique de la
Grèce antique qui consiste à élaborer une œuvre d’art en
combinant quatre couleurs : le blanc, le jaune, le rouge, le noir.
Villa :
Terme utilisé dans
l’Antiquité romaine pour désigner un domaine rural (villa
rustica) ou une riche demeure proche de la ville (villa suburbaine).
La
ville de Cerveteri dans la région du Latium (Italie centrale),
abrite un ensemble exceptionnel de tombes étrusques.
La
vaste nécropole de Cerveteri comporte des milliers de tombes
organisées sur le modèle d'un plan de ville, avec des rues, de
petites places et des quartiers aux physionomies contrastées. Les
types de tombes diffèrent notamment selon l'époque et le statut de
la famille. Les plus anciennes consistent en une fosse creusée dans
le banc de tuf et contenant un ossuaire, le plus souvent en terre
cuite, renfermant les cendres du défunt. Mais les plus
caractéristiques sont les tumuli, d'imposantes collines de terre
dans lesquelles ont été aménagées plusieurs tombes, accessibles
par un couloir (dromos)
creusé
dans le tuf. L'une des plus connues, du VIIe
siècle av. J.-C., est la tombe de la Cabane qui
reproduit, soigneusement creusés dans le tuf, tous les éléments
architecturaux d'un édifice réel : son toit de chaume à
double pente repose sur une poutre centrale, et des banquettes
courent le long de ses parois. Cette tombe, avec d'autres qui imitent
des maisons (tombe des Vases Grecs), sont les meilleurs témoignages
de l'architecture domestique étrusque. D'autres tombes, qui
reproduisent également des maisons, présentent des traits
particuliers : la tombe de la Corniche est dotée de deux trônes
avec repose-pieds, de part et d'autre de son entrée ; la tombe
des Chapiteaux reproduit fidèlement l'architecture d'un toit. Mais
la plus célèbre des milliers de tombes de la Banditaccia est la
tombe des Reliefs, du IVe
siècle av. J.-C., qui est accessible par un long
couloir : cette vaste salle souterraine repose sur deux piliers
surmontés par des chapiteaux éoliques, et contient 13 doubles
niches funéraires dotées chacune de deux coussins peints en rouge,
et des emplacements spécialement aménagés pour accueillir 34
autres corps ; les parois de la tombe sont entièrement revêtues
de stucs qui reproduisent de multiples objets de la vie quotidienne
ou religieuse, ainsi que des armes.
Nécropoles
étrusques de Cerveteri et de Tarquinia
Ces
deux grandes nécropoles étrusques reflètent divers types de
pratiques funéraires entre le IXe et le Ier siècle avant J.C. et
comptent parmi les plus beaux témoignages du monde étrusque, cette
civilisation urbaine du nord de la Méditerranée. Certaines tombes
du site sont monumentales, taillées dans la roche et surmontées
d’impressionnants tumuli. Nombre d’entre elles comportent des
bas-reliefs, tandis que d’autres renferment de remarquables
peintures murales. La nécropole proche de Cerveteri, connue comme
Banditaccia, comprend des milliers de tombes disposées selon un plan
quasi urbain, avec des quartiers, rues et petites places. Les tombes
sont de divers types : tranchées creusées dans le roc, tumuli, ou
d’autres taillées dans la roche en forme de cabane ou de maison
avec un luxe de détails architecturaux. Elles constituent l’unique
témoignage qui nous soit parvenu de l’architecture résidentielle
étrusque. La nécropole de Tarquinia, également appelée
Monterozzi, contient 6000 tombes creusées dans la roche. Elle est
célèbre pour ses 200 tombes peintes, dont les plus anciennes
remontent au VIIe siècle avant J.C.
Nécropoles
Critère
(I)
:
Les nécropoles de Tarquinia et Cerveteri sont des chefs-d’oeuvre
du génie créateur humain : les peintures murales de grande taille
de Tarquinia sont exceptionnelles, à la fois par leurs qualités
formelles et par leur contenu, qui révèle des aspects de la vie, de
la mort et des croyances religieuses des anciens Etrusques. Cerveteri
présente, dans un contexte funéraire, le même urbanisme et les
mêmes conceptions architecturales que dans une ville antique.
Critère
(II)
: Les
deux nécropoles constituent un témoignage unique et exceptionnel de
la civilisation étrusque ancienne, seul type de civilisation urbaine
de l’Italie préromaine. En outre, la description de la vie
quotidienne sur les fresques des tombes, dont beaucoup sont des
répliques de maisons étrusques, est un témoignage unique de cette
culture disparue.
Critère
(III) : De
nombreuses tombes de Tarquinia et Cerveteri représentent des types
de bâtiments qui n’existent plus sous aucune autre forme. Les
cimetières, conçus comme des villes étrusques, comptent parmi les
plus anciens de la région.
Description
longue
Les
nécropoles de Tarquinia et de Cerveteri sont un témoignage
exceptionnel de la civilisation étrusque, la seule civilisation
urbaine de l'Italie préromaine. Les scènes de vie quotidienne
figurées dans les tombes peintes et les tombes reproduisant des
maisons apportent un éclairage décisif sur cette culture disparue.
La nécropole de Cerveteri (Banditaccia), dont les sépultures les
plus anciennes sont du IXe
siècle av. J.-C., présente ses premières tombes
monumentales au VIIe
siècle av. J.-C. ; un peu plus tard, elles ont été
implantées selon un plan d'occupation régulier. Celle de Tarquinia
(Monterozzi), occupée à peu près au même moment, présente un
remarquable groupe de tombes peintes.
Les
Étrusques, apparus au centre est de l'Italie au IXe
siècle av. J.-C., ont connu leur apogée au VIe
siècle av. J.-C. On ignore l'origine exacte de ce peuple,
aucun groupe humain présentant les mêmes caractéristiques sociales
et ethniques n'existant ailleurs en Europe ou en Asie. Les Étrusques
parlaient une langue non indo-européenne, dont l'origine est
inconnue.
Ces
deux nécropoles présentent des caractéristiques tout à fait
différentes, qui résument bien la culture funéraire étrusque dans
son ensemble.
La
vaste nécropole de Cerveteri comporte des milliers de tombes
organisées sur le modèle d'un plan de ville, avec des rues, de
petites places et des quartiers aux physionomies contrastées. Les
types de tombes diffèrent notamment selon l'époque et le statut de
la famille. Les plus anciennes consistent en une fosse creusée dans
le banc de tuf et contenant un ossuaire, le plus souvent en terre
cuite, renfermant les cendres du défunt. Mais les plus
caractéristiques sont les tumuli, d'imposantes collines de terre
dans lesquelles ont été aménagées plusieurs tombes, accessibles
par un couloir (dromos)
creusé dans le tuf.
L'une des plus connues, du VIIe
siècle av. J.-C., est la tombe de la Cabane qui
reproduit, soigneusement creusés dans le tuf, tous les éléments
architecturaux d'un édifice réel : son toit de chaume à
double pente repose sur une poutre centrale, et des banquettes
courent le long de ses parois. Cette tombe, avec d'autres qui imitent
des maisons (tombe des Vases Grecs), sont les meilleurs témoignages
de l'architecture domestique étrusque. D'autres tombes, qui
reproduisent également des maisons, présentent des traits
particuliers : la tombe de la Corniche est dotée de deux trônes
avec repose-pieds, de part et d'autre de son entrée ; la tombe
des Chapiteaux reproduit fidèlement l'architecture d'un toit. Mais
la plus célèbre des milliers de tombes de la Banditaccia est la
tombe des Reliefs, du IVe
siècle av. J.-C., qui est accessible par un long
couloir : cette vaste salle souterraine repose sur deux piliers
surmontés par des chapiteaux éoliques, et contient 13 doubles
niches funéraires dotées chacune de deux coussins peints en rouge,
et des emplacements spécialement aménagés pour accueillir 34
autres corps ; les parois de la tombe sont entièrement revêtues
de stucs qui reproduisent de multiples objets de la vie quotidienne
ou religieuse, ainsi que des armes.
La
nécropole de Tarquinia est célèbre pour ses tombes peintes, qui
sont toutes creusées dans la roche et accessibles par un couloir en
pente, ou doté d'un escalier. La plupart d'entre elles, aménagées
pour un couple, se composent d'une seule chambre funéraire. Les plus
anciennes peintures sont du VIIe
siècle av. J.-C., mais ce n'est qu'au siècle suivant que
cet usage se généralisa et que les peintures couvrirent toutes les
parois de la tombe. La tombe des Lionnes, du VIe
siècle av. J.-C., est une petite chambre au toit à
double pente ; ses peintures représentant des oiseaux en vol,
des dauphins, et des scènes de la vie de l'aristocratie étrusque.
Contemporaine, la tombe du Pavillon de chasse laisse deviner le
paysage environnant au travers des voiles transparents du pavillon
qu'elle reproduit. La tombe de la Chasse et de la Pêche se compose
de deux chambres : la première représente des scènes de danse
dionysiaque dans un bois sacré et les propriétaires de la tombe au
banquet, la seconde des scènes de chasse et de pêche. Avec leurs
représentations de la vie quotidienne, de festivités ou de
pratiques rituelles, les tombes peintes de l'aristocratie étrusque,
dont certaines sont des chefs-d'œuvre de la peinture antique,
offrent un témoignage exceptionnel sur des aspects de cette
civilisation que les objets découverts ne suffisent pas à
illustrer.
La
nécropole de Cerveteri
Les tombes des deux nécropoles ont des particularités très différentes en ce qui concerne la période et la méthode de sépulture. Le grand site archéologique de Cerveteri compte des milliers de tombeaux. Ils sont organisés selon un plan urbain ressemblant à celui d’une ville, avec des "rues", des places et même des "quartiers". Leur typologie varie selon la période historique et le statut de la famille à laquelle ils appartenaient.
La "Tomba dei vasi greci" (Tombe des vases grecs), remontant au VI siècle, accessible à travers un corridor imitant un temple étrusque, est l’un des exemples les plus représentatifs de ces constructions.
D’autre part, la "Tomba della Cornice" (Tombe de la Corniche), a une entrée "en montée" formant un passage à partir duquel se développent deux chambres "mineures" accueillant des lits mortuaires. Un passage successif mène à une grande chambre centrale sur laquelle s’ouvrent les trois chambres principales. Quant’à la "Tomba dei Capitelli" (Tombe des Chapiteaux), elle se caractérise par son toit aplati qui reproduit fidèlement celui des habitations se composant d’une structure avec des poutres en bois recouverts de paille et de branchages.
La Tombe la plus célèbre parmi celles de Banditaccia est la "Tomba dei rilievi" (Tombe des Reliefs), remontant au IV siècle. Elle est accessible à travers un long escalier creusé dans la roche qui mène à une grande salle avec un plancher soutenu par deux colonnes à chapiteaux éoliques. Elle se compose de 13 niches funéraires doubles en stuc peint, contenant des coussins rouges, des objets d’usage quotidien et des animaux: une sorte d’aperçu sur la vie quotidienne d’une famille étrusque aisée du IV-IIIe siècle av. J.-C.
La nécropole de Tarquinia
La nécropole de Monterozzi de Tarquinia, est célèbre pour ses tombes peintes, creusées dans la roche et accessibles par moyen de couloirs inclinés et de marches. La plus part d’entre elles était conçue comme chambre sépulcrale pour un couple. Les premières tombes peintes remontent au VIIe siècle, mais c’est uniquement à partir du VIe siècle qu’elles ont été complétement peintes à fresque.
La "Tomba delle Leonesse" (Tombe des Lionnes) remontant au Ive siècle est parmi les plus connues. Elle se compose d’une petite chambre avec un toit à double pente. A l’intérieur sont représentés des oiseaux et des dauphins sautant autour de scènes de vie de l’aristocratie étrusque. La "Tomba del Cacciatore" (Tombe du Chasseur) du Vie siècle av. J.-C. représente l’intérieur d’une poste de chasse avec une structure portante en bois. La "Tomba della caccia e della pesca" (Tombe de la chasse et de la pêche) est l’objet de nombreuses études. Elle se compose de deux chambres, dont la première accueille la représentation d’une danse dionysiaque au milieu d’un bois sacré, tandis que la deuxième, une scène de chasse et pêche ainsi que les portraits de propriétaires du tombeau.
Dans
les environsLes nombreux visiteurs qui
chaque année visitent les nécropoles, s’y rendent en provenant du
Haut Latium, après avoir visité Rome,
la ville éternelle, ou bien, pendant leur séjour en Toscane et
aux thermes
de Viterbo. Le territoire est aussi caractérisé par une riche
tradition œno-gastronomique et vinicole et offre aux voyageurs et
aux touristes de nombreuses occasion pour déguster les plats et les
produits typiques comme le Vin Cerveteri DOC ou l’huile Canino DOP,
sans oublier les événements et les divertissement pendant les
périodes de fête.
http://www.louvrelens.fr/-/les-etrusques-et-la-mediterranee
http://www.italia.it/fr/idees-de-voyage/sites-unesco/les-necropoles-de-tarquinia-et-de-
L’ARCHITECTURE ROMAINE
Les romain ont construit
des monuments des plus célèbres.
Voici le Colisée
aujourd’hui
Et le Colisée à l’époque
Le
Colisée a été utilisé pour la chasse d'animaux sauvages, les
combats de gladiateurs et
autres spectacles publics.
Il est resté en service pendant près de
500 ans, les derniers jeux se prolongeant jusqu'au VI
siecle.
Il est actuellement
en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblement
de terre et
la récupération des pierres, mais il continue à donner la mesure
de l'ancienne puissance de la Rome Impériale. Aujourd'hui, il est
l'un des symboles de la Rome moderne.
Le Colisée vu de
l’intérieur.
Dans les tribunes du
Colisée les personnes riches sont installées tout en haut des
tribunes et les personnes les plus pauvres en bas.
LA DOMUS AUREA de Néron
L’histoire
Néron,
fils de Domitius Ahenobarbus et d’Agrippine la jeune, succéda à
l’empereur Claude son père adoptif,
En
64, Rome fut ravagée par un gigantesque incendie qui dura une semaine
et qui détruisit la plupart de quartiers. Selon la rumeur le
brasier aurait été allumé par l’empereur Néron lui-même, dans
le but de trouver une inspiration pour le poème qu’il préparait
sur l’anéantissement de Troie! Cependant d’après les
historiens, Néron se trouvait en réalité à Antium à une
cinquantaine de kilomètres de là. L’ancien palais qui
s’appelait à l’époque la Domus Transitoria (le passage) fut
détruit. Alors l’empereur décida d’en reconstruire un nouveau.
C’est comme cela qu’est née la Domus Auréa.
La
construction
Lieu
de construction : Oppius
Date
de construction : l’an 64
Ordonné
par : Néron
Type
de bâtiment : palais impérial
La
Domus Auréa (maison dorée) qu’on peut appeler la maison dorée
est un immense palais impérial que Néron fit construire. Il confia à deux architectes Severus et Celer, la construction de ce somptueux
palais qui doit s’étendre du mont Palatin au mont Caelius, (partie
avancée de l’Esquilin).
La
décoration
Le
palais comportait une salle de banquet arrondie avec sa coupole de
13m de diamètre ouverte à son sommet par un oculus et supportés par
8 piliers.
Dans
son vestibule on avait pu dresser une statue colossale de Néron, haute
de 120 pieds ; il
y avait aussi une pièce d’eau semblable à la mer entourée de
maisons formant comme des villes et une étendue de campagne où l’on
voyait des cultures, des vignobles, des pâturages et des forêts.
Dans
le reste de l’édifice tout était couvert de dorures, rehaussé de
pierres précieuses et de nacre.
Le plafond des salles à manger était fait de tablettes d’ivoire
mobiles et percées de trous afin que les parfums des fleurs se
répandent sur les
convives.
La salle principale était ronde et tournait sur elle-même.
La
destruction
Mais
en 69 l’espace occupé fut rendu aux romains qui firent construire le
Colisée. Ainsi la Domus aurea disparaissait aux yeux des romains.
La
redécouverte
A
la fin du XVème siècle, un jeune romain tomba dans un trou sur les
pentes de l’Oppius et se retrouva dan une sorte grotte couverte de
peintures surprenantes.
Depuis, des historiens travaillent sur le site pour peut-être ensuite l’ouvrir au
Public.
QUELQUES TABLEAUX
1.
La
fuite d’Enée
De
Frederico Barroci (1598)
Peinture
sur toile
Enée
fuit Troie qui est incendiée par les Grecs portant son père
Anchise, et les Pénates, accompagné de son fils Iule.
2.
Rhéa
silvia et Mars
De
Rubens (1577-1640)
Peinture sur toile
L'épisode
mythologique représenté, c’est Mars s’apprêtant
à féconder Rhéa Silvia.
3.
REMUS
ET ROMULUS
1616
De
Rubens (1577-1640)
Huile
sur toile
Le
berger Faustulus découvre les jumeaux sur lequels veille la louve.
Les deux autres
personnage
représentés sont Rhéa Silvia, mère des jumeaux et le fleuve
Tibre personnifié .
j'attend la suite avec impatiente
RépondreSupprimerPareil pour moi X3
RépondreSupprimerVous pouvez faire un article sur les vases et les pièces antiques? Ce serait super =3
RépondreSupprimerBon, je ne vois pas grand chose. Ce n'est pas parce que vous avez mis un "article" que vous devez vous arrêtez.
RépondreSupprimerAller voir la rubrique latinet, il y a des sites concernant l'art.
RépondreSupprimerc est super!!!!!!!!! j adore cette architecture
RépondreSupprimerje trouve ca super cool c est vraiment chouette j adore dior
RépondreSupprimermoule a son rocher dans la mer
RépondreSupprimerle Colisée est trop beau de nos jour c'est cool que nous avons peut le préserver :)
RépondreSupprimerit's... COPIER COLLER !!!!!!!!
RépondreSupprimerc'est plus que du copier coller... C'EST DU COPIER-COLLER
RépondreSupprimerBonjour je suis en 6e et j'aimerai beaucoup faire latin quand je serai grand, et les gens sont gentils et les toasts sont tomates popo sorcière hivers poisson bleu.
RépondreSupprimer