Arts


En 79 après J.-C., l’éruption du Vésuve a fait disparaître sous les cendres et la boue la ville de Pompéi et les villes des alentours pour plusieurs siècles. À partir du IIe siècle avant J.-C., la noblesse romaine, attirée par la douceur climatique de la baie de Naples, avait choisi ce site comme lieu de villégiature estival, loin de l’agitation étouffante de Rome. Là, dans des villas de grand luxe, elle pouvait profiter de la tranquillité et de ses loisirs (otium). Les empereurs feront de même.

Comme les riches palais grecs , la maison romaine n’est pas tournée vers la ville : les pièces ouvrent sur l’atrium et sur un jardin intérieur généralement entouré d’un péristyle. Les murs sont peints à fresque d’architectures imaginaires, de paysages, de natures mortes ou de scènes mythologiques, et les sols des salles de réception s’ornent de mosaïques particulièrement soignées. Découverte en 1830 dans l’une des plus riches maisons de Pompéi, la mosaïque de la bataille d’Alexandre aujourd’hui conservée au Musée archéologique de Naples, en offre un exemple somptueux.


Une mosaïque de la maison du Faune


La maison dite du Faune est une demeure urbaine ( domus) parmi les plus vastes et les plus luxueuses de Pompéi. D’une surface de près de 3 000 m2, elle occupe tout un îlot d’habitation (insula). Cette maison ancienne a reçu son riche décor de fresques murales et de mosaïques à l’occasion de restructurations et d’agrandissements entrepris à la fin du IIe siècle avant J.-C.
La Bataille d’Alexandre ornait à l’origine un exèdre, une pièce de séjour et de réception ouvrant sur le jardin, centre de gravité architectural et décoratif de la demeure. Elle compte environ 1,5 million de tesselles de 3 mm² chacune, d’une gamme colorée restreinte. Ces tesselles sont disposées en lignes non pas droites, mais ondulantes. Cette technique de mosaïque, baptisée opus vermiculatum (du latin vermis, « ver »), a été inventée au IIe siècle avant J.-C.
Au cœur de la bataille
La mosaïque met en scène un affrontement entre Alexandre le Grand, roi de Macédoine, et Darius III, roi des Perses. Les spécialistes ne s’accordent pas tous sur la bataille représentée. Il s’agit vraisemblablement de celle qui eut lieu à Gaugamèles en 331 et vit la chute de Darius. Le moment choisi est le plus théâtral : la charge décisive d’Alexandre provoque le désarroi et le chaos parmi les troupes ennemies. Surgissant de la gauche sur son cheval Bucéphale, le Macédonien enfonce les lignes perses qui occupent les trois quarts de la composition. Alors qu’il est sur le point d’atteindre Darius, Alexandre est brusquement arrêté dans son élan par le sacrifice spontané d’un soldat perse qui se jette sur sa lance.
Une composition dynamique
Au milieu de la composition, l’arrière-train d’un cheval vu dans un audacieux raccourci donne l’illusion de la profondeur et conduit le regard vers le char de Darius. À ses pieds, un soldat renversé par le char retient un lourd bouclier dont le métal reflète son visage. Darius, le carquois vide, ne peut faire qu’un geste d’angoisse et d’impuissance pour le soldat auquel il doit la vie. Prenant l’initiative de la fuite, son cocher fouette déjà ses chevaux, et l’envol du manteau du roi traduit ce brusque revirement. Les lances de l’armée perse évoquent la désagrégation des troupes, le passage de l’assaut à la débandade dans un mouvement quasi cinématographique.
La fascination des Romains pour la culture grecque
Les textes antiques célèbrent en des termes très élogieux le talent des peintres grecs, vantant leur maîtrise de la tétachromie et du rendu illusionniste de la réalité, la mimésis. Ici, le reflet du visage d’un soldat sur un bouclier , parfois considéré comme un autoportrait du peintre, témoigne de cette habileté. Les Romains sont fascinés par la culture grecque, et sa connaissance indique l’appartenance à une certaine classe sociale, celle d’une élite au goût raffiné. À Pompéi, elle est omniprésente : répliques en marbre ou en bronze de statues célèbres, fresques ou mosaïques copiant des tableaux des « anciens maîtres » grecs.
Certaines œuvres ont été importées de Grèce, d’autres ont été créées par des artistes grecs attirés dans la région par l’opportunité de commandes importantes. La plupart ont cependant été réalisées par des artistes locaux familiarisés avec les modèles grecs. Le doute subsiste encore quant à l’origine et à la datation précise de La Bataille d’Alexandre. Il apparaît néanmoins évident que l’atelier de mosaïstes qui l’a réalisée a transposé une peinture grecque célèbre, aujourd’hui disparue. Nombre de spécialistes attribuent la peinture originale à Philoxénos d’Érétrie en se fondant sur un texte de Pline, d’autres à Apelle, le peintre d’Alexandre le Grand, ou à Hélène d’Alexandrie, qui travaillait pour Ptolémée Ier.


La maison d’un grand amateur
Le raffinement du décor de la maison du Faune éclaire sur le goût du propriétaire, sans conteste un grand amateur d’art extrêmement cultivé. La maison doit son nom moderne à la statuette d’un satyre, compagnon de Dionysos, alors baptisée Faune dansant, qui y a été retrouvée. Est-ce une allusion à un ancêtre mythique de la famille, comme le laisse penser l’assonance entre le mot latin satyrus et le nom du propriétaire Satrius ? Cette hypothèse semble confortée par l’abondance des thèmes dionysiaques dans le décor de cette demeure : satyre ménade, panthère, masques de théâtre La Bataille d’Alexandre s’inscrit également dans ce programme homogène. En effet, depuis l’Antiquité Alexandre est comparé à Dionysos. Sa conquête de l’Empire perse entre en résonance avec l’acte civilisateur de Dionysos, qui aurait diffusé la culture de la vigne jusqu’à l’Indus.
La mosaïque n’a pas encore livré tous ses secrets, alors laissons les derniers mots à Goethe qui disait à son propos en 1832 : « Présent et futur ne réussiront jamais à faire un juste commentaire de cette merveille de l’art, et nous devrons toujours revenir, après avoir étudié et expliqué, à la notion de merveille pure et simple. »


Lexique
GLOSSAIRE
Dionysiaque :
Adjectif qualifiant toute chose en rapport avec le dieu Dionysos (Bacchus chez les Romains).
Dionysos :
Dieu de la mythologie grecque, associé à la vigne et au vin, ainsi qu’au théâtre. Il est vénéré sous le nom de Bacchus par les Romains.
Fresque :
Technique de peinture murale qui consiste à appliquer des couleurs délayées à l’eau sur un enduit frais. Le mot est d’origine italienne, il vient de fresco qui signifie frais. Toute œuvre peinte d’après ce procédé est aussi désignée sous le nom de fresque.
Ménade :
Prêtresse du dieu Dionysos (le Bacchus des Romains).
Mosaïque :
Art qui consiste à réaliser de grands panneaux décoratifs, à l’aide d’une multitude de petits cubes (tesselles) de divers matériaux (pierre, céramique, verre) et de diverses couleurs, disposés sur un enduit. C’est un décor privilégié sur les sols et les murs des grands édifices publics et des riches demeures.
Période hellénistique :
Dernière période chronologique de la civilisation grecque antique. Elle s’étend de la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C. à la défaite des royaumes hellénistiques vaincus par les Romains à la bataille d’Actium en 31 av. J.-C. Par le choix des thèmes, l’art hellénistique privilégie la représentation de la souffrance humaine et affirme la toute-puissance des dieux. Il offre les premières représentations de l’âge, du petit enfant au vieillard. Il s’intéresse à la représentation du corps en mouvement et à l’expression des sentiments.
Satyre :
Dans la mythologie grecque, créature hybride du monde champêtre, souvent associée aux dieux Dionysos (Bacchus) et Pan. Les satyres sont très proches de ce que les Romains appellent des faunes.
Tesselles :
Petits cubes taillés dans le calcaire, le marbre, ou réalisés en terre cuite ou en pâte de verre.
Tétrachromie :
Technique de la Grèce antique qui consiste à élaborer une œuvre d’art en combinant quatre couleurs : le blanc, le jaune, le rouge, le noir.
Villa :
Terme utilisé dans l’Antiquité romaine pour désigner un domaine rural (villa rustica) ou une riche demeure proche de la ville (villa suburbaine).


NECROPOLES


La ville de Cerveteri dans la région du Latium (Italie centrale), abrite un ensemble exceptionnel de tombes étrusques.
La vaste nécropole de Cerveteri comporte des milliers de tombes organisées sur le modèle d'un plan de ville, avec des rues, de petites places et des quartiers aux physionomies contrastées. Les types de tombes diffèrent notamment selon l'époque et le statut de la famille. Les plus anciennes consistent en une fosse creusée dans le banc de tuf et contenant un ossuaire, le plus souvent en terre cuite, renfermant les cendres du défunt. Mais les plus caractéristiques sont les tumuli, d'imposantes collines de terre dans lesquelles ont été aménagées plusieurs tombes, accessibles par un couloir (dromos) creusé dans le tuf. L'une des plus connues, du VIIe  siècle av. J.-C., est la tombe de la Cabane qui reproduit, soigneusement creusés dans le tuf, tous les éléments architecturaux d'un édifice réel : son toit de chaume à double pente repose sur une poutre centrale, et des banquettes courent le long de ses parois. Cette tombe, avec d'autres qui imitent des maisons (tombe des Vases Grecs), sont les meilleurs témoignages de l'architecture domestique étrusque. D'autres tombes, qui reproduisent également des maisons, présentent des traits particuliers : la tombe de la Corniche est dotée de deux trônes avec repose-pieds, de part et d'autre de son entrée ; la tombe des Chapiteaux reproduit fidèlement l'architecture d'un toit. Mais la plus célèbre des milliers de tombes de la Banditaccia est la tombe des Reliefs, du IVe  siècle av. J.-C., qui est accessible par un long couloir : cette vaste salle souterraine repose sur deux piliers surmontés par des chapiteaux éoliques, et contient 13 doubles niches funéraires dotées chacune de deux coussins peints en rouge, et des emplacements spécialement aménagés pour accueillir 34 autres corps ; les parois de la tombe sont entièrement revêtues de stucs qui reproduisent de multiples objets de la vie quotidienne ou religieuse, ainsi que des armes.


Nécropoles étrusques de Cerveteri et de Tarquinia

Ces deux grandes nécropoles étrusques reflètent divers types de pratiques funéraires entre le IXe et le Ier siècle avant J.C. et comptent parmi les plus beaux témoignages du monde étrusque, cette civilisation urbaine du nord de la Méditerranée. Certaines tombes du site sont monumentales, taillées dans la roche et surmontées d’impressionnants tumuli. Nombre d’entre elles comportent des bas-reliefs, tandis que d’autres renferment de remarquables peintures murales. La nécropole proche de Cerveteri, connue comme Banditaccia, comprend des milliers de tombes disposées selon un plan quasi urbain, avec des quartiers, rues et petites places. Les tombes sont de divers types : tranchées creusées dans le roc, tumuli, ou d’autres taillées dans la roche en forme de cabane ou de maison avec un luxe de détails architecturaux. Elles constituent l’unique témoignage qui nous soit parvenu de l’architecture résidentielle étrusque. La nécropole de Tarquinia, également appelée Monterozzi, contient 6000 tombes creusées dans la roche. Elle est célèbre pour ses 200 tombes peintes, dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle avant J.C.



Nécropoles
Critère (I) : Les nécropoles de Tarquinia et Cerveteri sont des chefs-d’oeuvre du génie créateur humain : les peintures murales de grande taille de Tarquinia sont exceptionnelles, à la fois par leurs qualités formelles et par leur contenu, qui révèle des aspects de la vie, de la mort et des croyances religieuses des anciens Etrusques. Cerveteri présente, dans un contexte funéraire, le même urbanisme et les mêmes conceptions architecturales que dans une ville antique.
Critère (II) : Les deux nécropoles constituent un témoignage unique et exceptionnel de la civilisation étrusque ancienne, seul type de civilisation urbaine de l’Italie préromaine. En outre, la description de la vie quotidienne sur les fresques des tombes, dont beaucoup sont des répliques de maisons étrusques, est un témoignage unique de cette culture disparue.
Critère (III) : De nombreuses tombes de Tarquinia et Cerveteri représentent des types de bâtiments qui n’existent plus sous aucune autre forme. Les cimetières, conçus comme des villes étrusques, comptent parmi les plus anciens de la région.

Description longue
Les nécropoles de Tarquinia et de Cerveteri sont un témoignage exceptionnel de la civilisation étrusque, la seule civilisation urbaine de l'Italie préromaine. Les scènes de vie quotidienne figurées dans les tombes peintes et les tombes reproduisant des maisons apportent un éclairage décisif sur cette culture disparue. La nécropole de Cerveteri (Banditaccia), dont les sépultures les plus anciennes sont du IXe  siècle av. J.-C., présente ses premières tombes monumentales au VIIe  siècle av. J.-C. ; un peu plus tard, elles ont été implantées selon un plan d'occupation régulier. Celle de Tarquinia (Monterozzi), occupée à peu près au même moment, présente un remarquable groupe de tombes peintes.
Les Étrusques, apparus au centre est de l'Italie au IXe  siècle av. J.-C., ont connu leur apogée au VIe  siècle av. J.-C. On ignore l'origine exacte de ce peuple, aucun groupe humain présentant les mêmes caractéristiques sociales et ethniques n'existant ailleurs en Europe ou en Asie. Les Étrusques parlaient une langue non indo-européenne, dont l'origine est inconnue.
Ces deux nécropoles présentent des caractéristiques tout à fait différentes, qui résument bien la culture funéraire étrusque dans son ensemble.
La vaste nécropole de Cerveteri comporte des milliers de tombes organisées sur le modèle d'un plan de ville, avec des rues, de petites places et des quartiers aux physionomies contrastées. Les types de tombes diffèrent notamment selon l'époque et le statut de la famille. Les plus anciennes consistent en une fosse creusée dans le banc de tuf et contenant un ossuaire, le plus souvent en terre cuite, renfermant les cendres du défunt. Mais les plus caractéristiques sont les tumuli, d'imposantes collines de terre dans lesquelles ont été aménagées plusieurs tombes, accessibles par un couloir (dromos) creusé dans le tuf. L'une des plus connues, du VIIe  siècle av. J.-C., est la tombe de la Cabane qui reproduit, soigneusement creusés dans le tuf, tous les éléments architecturaux d'un édifice réel : son toit de chaume à double pente repose sur une poutre centrale, et des banquettes courent le long de ses parois. Cette tombe, avec d'autres qui imitent des maisons (tombe des Vases Grecs), sont les meilleurs témoignages de l'architecture domestique étrusque. D'autres tombes, qui reproduisent également des maisons, présentent des traits particuliers : la tombe de la Corniche est dotée de deux trônes avec repose-pieds, de part et d'autre de son entrée ; la tombe des Chapiteaux reproduit fidèlement l'architecture d'un toit. Mais la plus célèbre des milliers de tombes de la Banditaccia est la tombe des Reliefs, du IVe  siècle av. J.-C., qui est accessible par un long couloir : cette vaste salle souterraine repose sur deux piliers surmontés par des chapiteaux éoliques, et contient 13 doubles niches funéraires dotées chacune de deux coussins peints en rouge, et des emplacements spécialement aménagés pour accueillir 34 autres corps ; les parois de la tombe sont entièrement revêtues de stucs qui reproduisent de multiples objets de la vie quotidienne ou religieuse, ainsi que des armes.
La nécropole de Tarquinia est célèbre pour ses tombes peintes, qui sont toutes creusées dans la roche et accessibles par un couloir en pente, ou doté d'un escalier. La plupart d'entre elles, aménagées pour un couple, se composent d'une seule chambre funéraire. Les plus anciennes peintures sont du VIIe  siècle av. J.-C., mais ce n'est qu'au siècle suivant que cet usage se généralisa et que les peintures couvrirent toutes les parois de la tombe. La tombe des Lionnes, du VIe  siècle av. J.-C., est une petite chambre au toit à double pente ; ses peintures représentant des oiseaux en vol, des dauphins, et des scènes de la vie de l'aristocratie étrusque. Contemporaine, la tombe du Pavillon de chasse laisse deviner le paysage environnant au travers des voiles transparents du pavillon qu'elle reproduit. La tombe de la Chasse et de la Pêche se compose de deux chambres : la première représente des scènes de danse dionysiaque dans un bois sacré et les propriétaires de la tombe au banquet, la seconde des scènes de chasse et de pêche. Avec leurs représentations de la vie quotidienne, de festivités ou de pratiques rituelles, les tombes peintes de l'aristocratie étrusque, dont certaines sont des chefs-d'œuvre de la peinture antique, offrent un témoignage exceptionnel sur des aspects de cette civilisation que les objets découverts ne suffisent pas à illustrer.


La nécropole de Cerveteri

Les tombes des deux nécropoles ont des particularités très différentes en ce qui concerne la période et la méthode de sépulture. Le grand site archéologique de Cerveteri compte des milliers de tombeaux. Ils sont organisés selon un plan urbain ressemblant à celui d’une ville, avec des "rues", des places et même des "quartiers". Leur typologie varie selon la période historique et le statut de la famille à laquelle ils appartenaient.

La "Tomba dei vasi greci" (Tombe des vases grecs), remontant au VI siècle, accessible à travers un corridor imitant un temple étrusque, est l’un des exemples les plus représentatifs de ces constructions.
D’autre part, la "Tomba della Cornice" (Tombe de la Corniche), a une entrée  "en montée" formant un passage à partir duquel se développent deux chambres "mineures" accueillant des lits mortuaires. Un passage successif mène à une grande chambre centrale sur laquelle s’ouvrent les trois chambres principales. Quant’à la "Tomba dei Capitelli" (Tombe des Chapiteaux), elle se caractérise par son toit aplati qui reproduit fidèlement celui des habitations se composant d’une structure avec des poutres en bois recouverts de paille et de branchages.

La Tombe la plus célèbre parmi celles de Banditaccia est la "Tomba dei rilievi" (Tombe des Reliefs), remontant au IV siècle. Elle est accessible à travers un long escalier creusé dans la roche qui mène à une grande salle avec un plancher soutenu par deux colonnes à chapiteaux éoliques. Elle se compose de 13 niches funéraires doubles en stuc peint, contenant des coussins rouges, des objets d’usage quotidien et des animaux: une sorte d’aperçu sur la vie quotidienne d’une famille étrusque aisée du IV-IIIe siècle av. J.-C.

La nécropole de Tarquinia
La nécropole de Monterozzi de Tarquinia, est célèbre pour ses tombes peintes, creusées dans la roche et accessibles par moyen de couloirs inclinés et de marches. La plus part d’entre elles était conçue comme chambre sépulcrale  pour un couple. Les premières tombes peintes remontent au VIIe siècle, mais c’est uniquement à partir du VIe siècle qu’elles ont été complétement peintes à fresque.

La "Tomba delle Leonesse" (Tombe des Lionnes) remontant au Ive siècle est parmi les plus connues. Elle se compose d’une petite chambre avec un toit à double pente. A l’intérieur sont  représentés des oiseaux et des  dauphins sautant autour de scènes de vie de l’aristocratie étrusque. La "Tomba del Cacciatore" (Tombe du Chasseur) du Vie siècle av. J.-C. représente l’intérieur d’une poste de chasse avec une structure portante en bois. La "Tomba della caccia e della pesca" (Tombe de la chasse et de la pêche) est l’objet de nombreuses études. Elle se compose de deux chambres, dont la première accueille la représentation d’une danse dionysiaque au milieu d’un bois sacré, tandis que la deuxième, une scène de chasse et pêche ainsi que les portraits de propriétaires du tombeau.   
Dans les environsLes nombreux visiteurs qui chaque année visitent les nécropoles, s’y rendent en provenant du Haut Latium, après avoir visité Rome, la ville éternelle, ou bien, pendant leur séjour en Toscane et aux thermes de Viterbo. Le territoire est aussi caractérisé par une riche tradition œno-gastronomique et vinicole et offre aux voyageurs et aux touristes de nombreuses occasion pour déguster les plats et les produits typiques comme le Vin Cerveteri DOC ou l’huile Canino DOP, sans oublier les événements et les divertissement pendant les périodes de fête.

http://www.louvrelens.fr/-/les-etrusques-et-la-mediterranee

http://www.italia.it/fr/idees-de-voyage/sites-unesco/les-necropoles-de-tarquinia-et-de-

L’ARCHITECTURE ROMAINE

Les romain ont construit des monuments des plus célèbres.
 
   
Voici le Colisée aujourd’hui


   
Et le Colisée à l’époque

 
Le Colisée a été utilisé pour la chasse d'animaux sauvages, les combats de gladiateurs et autres spectacles publics. Il est resté en service pendant près de 500 ans, les derniers jeux se prolongeant jusqu'au VI siecle. Il est actuellement en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblement de terre et la récupération des pierres, mais il continue à donner la mesure de l'ancienne puissance de la Rome Impériale. Aujourd'hui, il est l'un des symboles de la Rome moderne.

 
Le Colisée vu de l’intérieur.


Dans les tribunes du Colisée les personnes riches sont installées tout en haut des tribunes et les personnes les plus pauvres en bas.



LA DOMUS AUREA de Néron


L’histoire




Néron, fils de Domitius Ahenobarbus et d’Agrippine la jeune, succéda à l’empereur Claude son père adoptif,
En 64, Rome fut ravagée par un gigantesque incendie qui dura une semaine et qui détruisit la plupart de quartiers. Selon la rumeur le brasier aurait été allumé par l’empereur Néron lui-même, dans le but de trouver une inspiration pour le poème qu’il préparait sur l’anéantissement de Troie! Cependant d’après les historiens, Néron se trouvait en réalité à Antium à une cinquantaine de kilomètres de là. L’ancien palais qui s’appelait à l’époque la Domus Transitoria (le passage) fut détruit. Alors l’empereur décida d’en reconstruire un nouveau. C’est comme cela qu’est née la Domus Auréa.


La construction

Lieu de construction : Oppius
Date de construction : l’an 64
Ordonné par : Néron
Type de bâtiment : palais impérial
La Domus Auréa (maison dorée) qu’on peut appeler la maison dorée est un immense palais impérial que Néron fit construire. Il confia à deux architectes Severus et Celer, la construction de ce somptueux palais qui doit s’étendre du mont Palatin au mont Caelius, (partie avancée de l’Esquilin).



La décoration






Le palais comportait une salle de banquet arrondie avec sa coupole de 13m de diamètre ouverte à son sommet par un oculus et supportés par 8 piliers.




Dans son vestibule on avait pu dresser une statue colossale de Néron, haute de 120 pieds ; il y avait aussi une pièce d’eau semblable à la mer entourée de maisons formant comme des villes et une étendue de campagne où l’on voyait des cultures, des vignobles, des pâturages et des forêts.
Dans le reste de l’édifice tout était couvert de dorures, rehaussé de pierres précieuses et de nacre. Le plafond des salles à manger était fait de tablettes d’ivoire mobiles et percées de trous afin que les parfums des fleurs se répandent sur les



convives. La salle principale était ronde et tournait sur elle-même.


La destruction



Mais en 69 l’espace occupé fut rendu aux romains qui firent construire le Colisée. Ainsi la Domus aurea disparaissait aux yeux des romains.


La redécouverte



A la fin du XVème siècle, un jeune romain tomba dans un trou sur les pentes de l’Oppius et se retrouva dan une sorte grotte couverte de peintures surprenantes.
Depuis, des historiens travaillent sur le site pour peut-être ensuite l’ouvrir au
Public.


QUELQUES TABLEAUX


1.

La fuite d’Enée

De Frederico Barroci (1598)

Peinture sur toile

Enée fuit Troie qui est incendiée par les Grecs portant son père Anchise, et les Pénates, accompagné de son fils Iule.



2. 



Rhéa silvia et Mars

De Rubens (1577-1640) 

 Peinture sur toile
L'épisode mythologique représenté, c’est Mars s’apprêtant à féconder Rhéa Silvia.


3. 




REMUS ET ROMULUS

1616
De Rubens (1577-1640) 


Huile sur toile Le berger Faustulus découvre les jumeaux sur lequels veille la louve. Les deux autres personnage représentés sont Rhéa Silvia, mère des jumeaux et le fleuve Tibre personnifié .

12 commentaires:

  1. j'attend la suite avec impatiente

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  2. Vous pouvez faire un article sur les vases et les pièces antiques? Ce serait super =3

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  3. Bon, je ne vois pas grand chose. Ce n'est pas parce que vous avez mis un "article" que vous devez vous arrêtez.

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  4. Constantin, passionné de latin (trop drole, ça rime =3)18 avril 2013 à 20:14

    Aller voir la rubrique latinet, il y a des sites concernant l'art.

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  5. c est super!!!!!!!!! j adore cette architecture

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  6. je trouve ca super cool c est vraiment chouette j adore dior

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  7. moule a son rocher dans la mer

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  8. le Colisée est trop beau de nos jour c'est cool que nous avons peut le préserver :)

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  9. it's... COPIER COLLER !!!!!!!!

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  10. c'est plus que du copier coller... C'EST DU COPIER-COLLER

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  11. AstérixParTouttisEtBélénosEtJupiterEtCacaEtAmsterdam23 octobre 2015 à 19:57

    Bonjour je suis en 6e et j'aimerai beaucoup faire latin quand je serai grand, et les gens sont gentils et les toasts sont tomates popo sorcière hivers poisson bleu.

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