Batailles

 LES GUERRES PUNIQUES

Les guerres puniques ont duré pendant près d’un siècle, de 264 à 146 av J.C. Les plus grandes puissances de l’époque, Rome et Carthage, s’affrontent dans des guerres titanesques.

LA GUERRE DE SICILE DE 246 à 241 av J.C
Les Mamertin, un peuple venu de Campanie, ayant tenté d’attaquer la Sicile, le roi de Syracuse allié à Carthage les a repoussés. Les Mamertin demandent de l’aide aux Romains. Ces derniers voient une opportunité de s’emparer de la Sicile et sont parfaitement entrainés pour la guerre terrestre. Ils savent que le combat contre Carthage va se dérouler sur la mer et vont se fabriquer un bateau. En 260 av J.C les Romains remportent leur 1ère bataille. En 249 av J.C c’est le désastre à Depanum où la flotte romaine est détruite. En 242 av J.C, la guerre reprend en Sicile contre le carthaginois Hamilcar Barca. L’année suivante un des généraux romains parvient à couler devant les îles Aegates. Un traité de paix est signé en 241 av J.C. par lequel les Puniques reconnaissent aux Romains la propriété de la Sicile et des iles Ediennes.

LA GUERRE D’HANNIBAL DE 218 à 202
En 219 av J.C le fils d’Hamilcar, Hannibal, devient Général en chef des troupes Carthaginoises et désire prendre sa revanche sur Rome. En 218 av J.C Hannibal part avec son armée à Rome et bat les armées Romaines. L’année suivante, il tend un piège…Hannibal vole des victoire en victoire. En 205 av J.C la guerre semble enfin tourner en faveur des Romains. Un jeune commandant romain, Publius Cornélius Scipion s’empare de Carthagène et transforme bientôt l’Espagne en province romaine. En 202 av J.C l’armée d’Hannibal est battue par les Romains.


LA FIN DE CARTHAGE DE 149 à 146 av J.C
Carthage voit son territoire sans cesse grignoté par son voisin, le royaume Numide du vieux Massinissa et en 150 av J.C Carthage lui déclare la guerre. Les Romains interviennent et défendent leur allié Numide. En 146 av J.C, après trois de combat, la ville punique est incendiée : elle brûle pendant 17 jours.
   



LA GUERRE DE TROIE
Bellum Troianum

La guerre de Troie est une guerre légendaire provoquée par l’enlèvement d’Hélène, reine de Sparte et femme du roi Ménélas, par le prince troyen Pâris. Ménélas furieux et son frère Agamemnon ainsi que d’autres chefs de guerre ou grands guerriers tels que Achille ou Ulysse forment une armée et prennent Troie d’assaut.

Lors du déroulement de cette guerre Achille tue Hector, frère de Pâris et futur roi de Troie. Mais Pâris, fin archer et aidé par Aphrodite (déesse de l’amour), tue Achille en le touchant au talon qui est son point faible. Ulysse venge Achille par la suite en tuant Pâris.

Le siège durant longtemps, Ulysse trouve un stratagème qui consiste à construire un énorme cheval de bois creux (le cheval dans la mythologie grecque a été créé par Poséidon) qui pourrait loger une troupe d’hommes. Le cheval construit, ils le positionnent devant l’entrée de la ville assiégée. Les troyens prenant ceci comme un défi, rentre le cheval dans leur cité ne se doutant pas qu’il y a une troupe ennemie à l’intérieur. La nuit venue, les Grecs pillent Troie et tuent quasiment tout le monde sauf quelques personnes comme Enée et certains membres de sa famille qui, des générations plus tard fonderont Rome, réussissent à s’enfuir.

Cette histoire est racontée plus en détails dans l’Iliade et dans l’Odyssée écrites par Homère.





  
LA BATAILLE D’ACTIUM

A Rome, au lendemain de la mort de Jules César, la situation est délicate. La colère du peuple provoque la fuite des meurtriers de César en Orient. Deux hommes revendiquent l’héritage de César: Octave fils adoptif de César et Marc Antoine, son fidèle lieutenant et ami. En lutte l’un contre l’autre, ils font la paix en 43 avant JC. Mais la paix fut rompue par Marc Antoine.
La bataille d’Actium s’est déroulée le 2 septembre de l’an 31 avant JC. Les descriptions de la bataille sont imprécises voire contradictoires et ont toutes été écrites pour célébrer le vainqueur. Les forces en présence sont:
-114 000 hommes et 300 navires pour Marc Antoine.
-37 000 hommes et 400 navires pour Octave.
Les navires d’Octave forment une ligne de combat. La chaleur, la Malaria et la soif poussent les coalisés à engager la bataille. Mais, piégés par des vents défavorables, ils ne parviennent pas à grouper leur attaque et un grand nombre des navires est incendié. Selon Plutarque, 5 000 hommes sont mort, selon Orose, 12 000 auxquels s’ajoutent 6 000 blessés dont 1 000 ne survécurent pas. Une grande partie de la flotte de Marc Antoine se rendit mais, Marc Antoine et Cléopâtre s’enfuirent. Octave devint plus tard l’empereur Auguste.

 

LA BATAILLE DE GERGOVIE
La bataille de Gergovie s’est déroulée en 52 av.J.C. Les troupes de César avait assiégé Gergovie où se trouvaient Vercingétorix et ses troupes.
Comme à son habitude, il s’était allié à d’autres gaulois: les Eduens. Mais devant Gergovie, ces derniers se rallient à Vercingétorix et laissent César. Les Gaulois réussissent à repousser chaque assaut des Romains. César en ayant assez, tente une offensive où, il engage toutes ses troupes. Vercingétorix et ses hommes repoussent alors les troupes de César dans la plaine. Celui-ci ordonne la retraite. Cette défaite l’oblige à retourner au sud, ce qui entrainera plusieurs autres batailles.
La bataille de Gergovie a été la plus grande bataille remportée par Vercingétorix.
 

LA BATAILLE DE ZAMA


Résumé
La bataille de Zama se déroula en 202 av. J.C., un affrontement décisif de la deuxième guerre punique. Elle vit s'affronter les armées romaines et carthaginoise. Peu après la guerre, le sénat carthaginois signa un traité de paix qui mit fin à 20 ans de guerre. Hannibal perdit non pas une bataille mais la guerre.



 
 La Bataille :
La charge des éléphants d’Hannibal marque le début du combat. Mais les éléphants sont affolés par le vacarme des clairons et des cors romains, alors ils se retournent contre leur propre armée. Quelques-uns continuent à avancer vers les troupes romaines. Scipion montre sa supériorité aves la disposition de son armée : les cornacs engagent leurs bêtes dans les passages laissés libres. Les cavaleries carthaginoise et numide, d'Hannibal subissent la débandade des éléphants. Les auxiliaires gaulois et ligures, comme Hannibal l'a prévu ne peuvent pas longtemps résister et se mettent à reculer vers la troisième ligne, celle des Carthaginois et des Africains. Ceux-ci refusent de leur faire place dans leurs rangs et se battent pour repousser à la fois leurs mercenaires et les Romains.
Scipion envoie la deuxième et la troisième ligne des légionnaires aux ailes et commencent à encercler les Carthaginois qui continuent à se battre contre la première ligne. La victoire est pour les Romains.



  

Les Conséquences :


Environ 20 000 hommes d’Hannibal ont péri dans leurs rangs. 10 000 ont été faits prisonniers donc 11 éléphants. Les Romains n'ont qu'environ un millier et demi de morts.
Hannibal pu revenir à Carthage, il déclare à ses concitoyens qu'il vient de perdre non pas une bataille, mais la guerre. Carthage doit accepter un traité de paix : elle perd l'Espagne, doit livrer sa flotte et ses éléphants de combat et doit verser de l’argent à Rome. Revenu à Rome, Scipion célèbre un triomphe et reçoit de ses soldats le surnom d'Africain.
 


Belligérants
Carthage
République romaine Numidie orientale
Commandants
Hannibal Barca
Scipion l’africain Massinissa
Pertes
20 000 morts
11 000 blessés
10 011 prisonniers
(donc 11 éléphants )
1 500 morts


 

LA BATAILLE DE CANNES

En août 216 av. J.C., les Romains veulent en finir avec Hannibal. Ils rassemblent environ 80 000 hommes, soit beaucoup plus que l’armée carthaginoise qui en compte à peu près 50 000 hommes. L’affrontement a lieu à Cannes, dans les Douilles (dans le nord-est de l’Italie). Hannibal montre une fois de plus son génie militaire en utilisant une tactique destinée à  réduire en cendre l’armée romaine.
Les soldats d’Hannibal encerclent les romains, qui sont ensuite pris à revers (de dos), par la cavalerie carthaginoise. L’armée romaine se retrouve encerclée et elle est massacrée.
Environ 50 000 hommes tombent à la bataille, des simples soldats ainsi que des officiers et des sénateurs (hommes politiques). Un véritable traumatisme pour les romains. En revanche les pertes carthaginoises sont moindres : environ 6 000 hommes. Hannibal sème ainsi la terreur sur la Péninsule pendant 15 ans.


  
LA BATAILLE DE CARTHAGE

   La bataille de Carthage est la troisième guerre punique. Cette bataille oppose la cité de Carthage à la république romaine. Elle consiste essentiellement en un siège, qui commence vers 149 avant Jésus Christ et se termine au printemps 146 avant Jésus Christ par la destruction de la capitale punique.

   Les romains élisent Scipion Emilien consul malgré son jeune âge. Les survivants sont comme esclaves. A la fin de la guerre des de Carthage se réfugient dans un temple mais des personnes ont allumé un feu et se sont jetées dedans avec la femme d’Hasdrubal, le général qui défendait la cité. 



LE SIEGE DE JERUSALEM



   Le siège de Jérusalem en en 70, est l’événement décisif de la première guerre des romains contre les juifs. La chute de Massada y mettant un terme en 73. L’armée romaine, dirigée par le futur empereur Titus, qui a pour second Tibère Alexandre, assiège et conquiert la ville de Jérusalem. La cause principale de cette guerre est que depuis la prise de Jérusalem en 66, les romains occupent et gouvernent la Judée. Selon Flavius Josèphe, les causes immédiates de la révolte en 66, sont un sacrifice païen devant l’entrée de la synagogue Césarée, suivi par le détournement de 17 talents du trésor du temple de Jérusalem par Gessius Florus.
Titus et son second se retrouvent à la tête de quatre légions soit 24 000 hommes, renforcés de 5 000 hommes de l’armée d’Alexandrie et des garnisons de l’Euphrate, soit plus de 50 000 hommes. Les juifs ne peuvent opposer que 23 400 hommes aux romains. Titus met en place le siège de Jérusalem en 70. Il entoure Jérusalem de ses légions. Les romains donnent l’assaut le 25 septembre en massacrant la population et en incendiant la ville.




La bataille d’Andrinople

La bataille d’Andrinople ou d’Adrianople a eu lieu le9 aout 378. Elle désigne l’affrontement entre l’armée romaine, commandé par l’empereur romain Valens et certains tribus germaniques, principalement des Wisigoths, et des Ostrogoths, commandées par Fritigern. Il s’agit d’un des plus grands désastres militaires romain du 4 ème siècle, comparable à la défaite de Cannes. Cette bataille ne résulte pas d’une invasion, mais d’une mutinerie des fédérés Goths établis dans l’empire romain.


Déroulement de la bataille
Le 9 août 378 au matin, l'armée de Valens laissa les bagages et les enseignes impériales dans les environs d'Andrinople, se mit en marche en direction du nord-est, et atteignit le camp goth dans une plaine, vers deux heures de l'après-midi. Une partie des troupes des Wisigoths s'y trouvait, protégée derrière les chariots vides qui servaient de barricades. Les renforts de Gratien n'étaient pas encore arrivés, de sorte qu'on se demande quelles sont les raisons qui ont amené Valens à marcher jusque-là : il est possible qu'il n'ait pas envisagé d'engager le combat, et disposer les troupes à la vue des Wisigoths n'était peut-être qu'un moyen de pression pour obtenir leur reddition. Lorsqu'il réunit ses généraux, Victor et Ricimer lui conseillèrent d'attendre Gratien, tandis que Sébastien défendit l'idée d'une attaque immédiate, qui permettrait de profiter de l'effet de surprise. Valens ne choisit aucune de ces solutions.
Les troupes romaines s'avancèrent en ligne, l'infanterie lourde de Trajan et les auxiliaires au centre, et la cavalerie protégeant les côtés. Valens se tenait derrière les troupes d'infanterie, avec sa garde personnelle. Quand les Goths virent les Romains se rapprocher, Fritigern demanda à parlementer ; il est probable que son objectif n'ait pas été de refuser le combat, mais de gagner du temps. En effet, seules l'infanterie et une partie de la cavalerie se trouvaient dans le campement : la plupart des cavaliers étaient partis fourrager, sous le commandement des Ostrogoths Alatheus et Safrax.



  

Première phase
Les deux armées se font face longuement et la bataille éclate spontanément à la surprise .En effet, sans attendre la fin des négociations, lestribuns Cassio et Bacurius d'Ibérie donnent à leurs troupes auxiliaires l'ordre d'attaquer : elles se dirigent vers le campement wisigoth tandis que le reste de l'infanterie romaine reste sur sa position. Le flanc gauche de la cavalerie se lance également à l'assaut, cherchant à prendre les Goths de côté tandis que ceux-ci affrontent les deux maigres divisions d'auxiliaires, qui sont repoussées sans difficulté, mises en fuite, et doivent regagner leurs positions d'origine. Pour les Romains, la bataille s'engageait de la plus pire manière.

Deuxième phase
Fritigern considéra donc les négociations comme closes et ordonna d'attaquer, faisant sortir du camp la plupart de ses troupes pour les lancer à la rencontre de l'armée romaine. C'est alors qu'arriva de la droite l'énorme armée de cavaliers commandée par Alatheus et Safrax, qui vint se heurter au détachement de cavalerie du flanc gauche des Romains, qui dut se replier après avoir subi de lourdes pertes. Les Wisigoths étaient déjà maîtres du terrain ; ils lancèrent sur les Romains leurs armes de jet, puis le corps à corps s'engagea.




Troisième phase
Tandis que l'infanterie et le flanc droit de la cavalerie combattaient les Barbares, et subissaient de lourdes pertes, la cavalerie du flanc gauche revint à la charge et affronta Alatheus et Safrax, qu'une telle manœuvre prit au dépourvu. Ils durent reculer sous l'assaut des Romains, qui parvinrent presque jusqu'aux chariots wisigoths. Ce fut l'instant décisif de la bataille ; si la cavalerie romaine avait alors pu être soutenue par d'autres unités, elle aurait sans doute pu mettre en fuite des Barbares supérieurs en nombre, et prendre à revers l'infanterie wisigothe. En fait, la cavalerie romaine fut rapidement submergée par le nombre ; elle perdait pied, et ne recevait pas de renfort, alors que les troupes wisigothes restées à l'intérieur du camp.

Quatrième phase
Une fois les cavaliers romains mis en fuite, l'infanterie commandée par Fritigern vint renforcer les premières lignes de l'infanterie gothe, tandis que la cavalerie d'Alatheus et de Safrax contournait la bataille par la gauche pour prendre à revers l'armée romaine et attaquer l'arrière-garde de Trajan. D'après Ammien Marcellin, l'arrivée de la cavalerie goth, comme surgie de nulle part, eut un effet particulièrement dévastateur sur les soldats romains. Cela leur retira en tout cas toute possibilité de se déplacer.

Cinquième phase
Les soldats qui avaient été détachés sur le flanc gauche étaient dès à présent condamnés, sachant bien qu'ils n'avaient aucune possibilité de fuir ni de clémence à attendre de la part des Wisigoths. Même si sur ce point les historiens latins exagèrent sans doute, il est donc compréhensible que les soldats de ces unités aient combattu jusqu'à la mort, chargeant sans aucun espoir de victoire contre les rangs toujours plus fournis des barbares. Les pertes furent énormes des deux côtés, au point que le nombre de cadavres rendait les déplacements difficiles sur le champ de bataille. Les unités romaines furent complètement disloquées ; certaines purent s'enfuir, d'autres, encerclées, durent combattre jusqu'au bout.
Enfin, les troupes romaines qui le pouvaient entamèrent la retraite, abandonnant leurs camarades à leur sort. Les dernières unités de Trajan furent écrasées, tandis que Valens allait se réfugier derrière ce qui restait de la cavalerie du flanc droit, qui avec quelques auxiliaires survivants tentèrent d'établir un noyau de résistance autour de l'empereur, auprès duquel se trouvaient les généraux Trajan et Victor.

Mort de Valens et fin de la bataille
En ce qui concerne la mort de Valens, il existe différentes versions ; il est impossible de savoir laquelle est la plus proche de la vérité. Selon l'une de ces versions :
- celle retenue par Ammien Marcellin 
-Valens serait tout simplement mort après avoir reçu une flèche ennemie tandis qu'il combattait aux côtés des soldats de sa garde personnelle.
-Selon une autre, issue du témoignage d'un des rescapés du combat, resté anonyme, il aurait été évacué du champ de bataille par ses généraux après avoir été blessé, et se serait réfugié dans une habitation des alentours, ou dans un poste de garde. Les Wisigoths, ignorant que Valens s'y trouvait, mais voyant des soldats romains à l'intérieur, y auraient mis le feu, tuant ainsi tous les occupants.

Quoi qu'il en soit, il est certain que personne ne put identifier par la suite le corps de Valens parmi les victimes du massacre, et il fut sans doute enterré anonymement avec ses soldats.


Bataille d'Andrinople
Date
Lieu
Proximité d'Andrinople (actuelle Turquie européenne)
Issue
Victoire des Goths


Belligérants
Commandants
Forces en présence
Cavaliers : 7 500
Légionnaires : 21 000
Auxiliaires : 28 000
Cavaliers : 11 500
Infanterie lourde : 122 500
Infanterie légère : 21 000
 
Pertes
Plus de 40 000 hommes
79 000









 Quizz

Prend une feuille de papier, un crayon et réponds au quizz.

  1. Quelle bataille s’est déroulée en 202 av. J.C. ?
  1. La bataille de Zama
  2. La bataille de Cannes
  3. La bataille d’Actium

  1. La bataille de Zama dura combien de temps ?
A-15 ans
B-20 ans
C-25 ans

  1. La bataille de Carthage est la …
A-1er guerre punique
B-2ème guerre punique
C-3ème guerre punique

  1. La bataille de Gergovie se déroula en 52 …
  1. av. J.C.
  2. après J.C.

  1. A la bataille de Zama, Hannibal a eu combien de soldats tués ?
  1. 1 500 morts
  2. 20 000 morts
  3. 11 000 morts

  1. Dans quelle bataille des éléphants de combats furent-ils utilisés ?
  1. La bataille de Troie
  2. La bataille de Cannes
  3. La bataille de Zama

  1. La bataille de Carthage se termina en …
  1. 149 av. J.C.
  2. 146 av. J.C.
  3. 147 av. J.C.

  1. La bataille de Carthage dura combien de temps ?
  1. De 3 à 4 ans
  2. De 2 à 3 ans
  3. De 4 à 5 ans

  1. A la bataille de Gergovie, Jules César avait-il réussi à assiéger Gergovie ?
  1. Oui
  2. Non

  1. Hannibal a-t-il semé la terreur sur la Péninsule pendant 15 ans ?
  1. Oui
  2. Non
  3. Pendant 20 ans

Regarde les réponses et corrige tes fautes si tu en as !

1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
10)
A
B
C
A
B
C
B
B
A
A

0 à 2 Fautes = Excellent
3 ou 4 Fautes = Bon travail
5 ou 6 Fautes = Moyen
7 ou 8 Fautes = Très moyen
9 ou 10 Fautes = A revoir



LA BATAILLE D'ALESIA

Après son échec devant Gergovie et celui de son lieutenant Labiennus à Lutèce, César harcelé au cours d’une marche, réussit à repousser une puissance d’attaque des gaulois. La guerre d’Alesia est déclenchée car César est un empereur romain, il ne refusera plus une défaite, il veut battre Alesia. Les gaulois se retranchent sous Vercingétorix dans le camp fortifié (mont Auxois) Alesia. 
Cet oppidum, précise César,  "était situé au sommet d’une colline assez élevée pour que le blocus apparût le seul moyen de s’en emparer.


La hauteur était d’ autre part entourée de murailles en pierres sèches". César l’enveloppa d’une double ceinture de retranchements et de redoutes, la première destinée à isoler les Gaulois assiégés, la seconde à protéger ses troupes contre d’éventuelles attaques venant de l’extérieur. Celles-ci ne se firent pas attendre mais échouèrent. Vercingétorix, définitivement isolé, tenta trois sorties dont la première faillit réussir. 
Il finit par se rendre ce même automne 52. Vercingetorix enlève toutes ses armes devant César.


César ordonna de le mettre en prison, 1 mois après il se suicide.





LA BATAILLE DE L'ALLIA




Depuis les dernières années du v siècles, des bandes celtiques avaient pénétré en Italie du Nord d’où elles avaient essayé de déloger les Etrusques. L’une de ces bandes, formée de Sénons, se lança hardiment vers Rome. Alertée en hâte, l’armée romaine se porta au-devant de l’ennemi. La rencontre eu lieu sur les bords de l’Allia. Saisis de panique, les Romains s’enfuirent. La route de Rome était libre à l’invasion. Les Gaulois s’avancèrent avec prudence car, ils s’attendaient à une forte résistance mais bientôt, ils durent se rendre à l’évidence: portes ouvertes, murailles vides. L’ennemi se répandit dans toute la ville, pilla et incendia les maisons et les temples. Les quelques défenseurs s’étaient retranchés sur le Capitole, dans la citadelle. Mais, pressés par la famine, ils durent acheter le retrait des Gaulois moyennant une forte rançon. L’invasion gauloise ne dura pas mais, elle infligea aux romains de lourdes pertes.





LA BATAILLE DE LUGDUNUM




La bataille de Lugdunum opposa les armées de l’empire romain Septime Sévère et de l’usurpateur romain Clodius Albinus les 19 et 20 février 197 à Lugdunum. Après la mort de Bertinac en 193 une bataille s’engage pour sa succesion. Didius Julianus doit faire face à un prétendant : Septime Sévère. Sévère fait une alliance avec le chef des légions de Bretagne. Clodius Albinus et lui promet le titre de César après sa victoire. Après avoir tué Didius en 193, et après une campagne en orient en 195, Sévère donne à son fils le titre de César. Cela entraîne la rupture de son alliance et Clodius Albinus est déclaré ennemi public par le sénat. En 196, Clodius Albinus marche avec ses troupes sur la Gaule. D’après l’historien Dion Cassius, jusqu'à 150 000 hommes prennent part à l’affrontement dans chaque camp. Ce nombre est probablement exageré car cela signifierait que les 3 quarts des troupes romaines y auraient participée. Albinus installe son quartier général à Lugdunum. Albinus envisage d’envahir l’Italie mais Sévère a renforcé les garnisons protégeant les cols alpins. Durant l’hiver 196-197, Sévère rassemble ses troupes le long du Danube et marche vers la Gaule, où, à sa grande surprise, Albinus dispose d’autant d’homme que lui. Les deux armées s’affrontent et Sévère obtient la victoire. La bataille frontale se fait non loin de Lugdunum où Albinus et ses troupes battent en retraite mais Sévère les poursuit et ses troupes les massacrent à Lugdunum.





10 commentaires:

  1. Very nice! The pictures are beautiful.

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  2. Cette rubrique est presque parfaite quoi que un peu ennuyeuse .

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  3. Coucou Jean-Emanuel

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  4. Magnifique ! C'est la rubrique la plus complète du blog ! (pas d’étonnement, cela vient de Nicolas)

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  5. Nicolas t'as rubrique est génial mais le commentaire à revoir est quand même assez rude tu aurais pu mettre Des erreurs mais tu peux mieux faire !!!! Mais ce commentaire ne m'étonne pas de toi !! Allez il faut quand même avouez que cette rubrique est super !!!!!!!!!!!!

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  6. c'est du pur copier coller !!

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